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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 19:18

André Prosper PRIN

1894  -  1918

 

Registre matricule 1640 au recrutement de Toul 54

 

Blenod-les-Toul.jpgBlason de Blénod les Toul

 

Né le 10 avril 1894 à Blénod les Toul, ce cousin  à comme ancêtre commun avec nous Joseph BIGEREL ( 1840-1909) , vigneron à Blénod les Toul, qui était son grand pére, sa mére Héléne Maria BIGEREL (née en 1870) , était la soeur de Marie Joséphine BIGEREL (1867-1904), la grand mére de notre mére Paulette  CORDIER, née CLEMENT (1917-2004)

 

       19180719-Prin-journal-marche01-452ral.jpg                                                            

 Il était 2éme canonnier au 452° Régiment d'artillerie Lourde Hippomobile, c'est dans l'Aisne que son régiment s'est réformé le 1er Juillet 1918, pour constituer le 452 R.A.L.

 

André ne connaîtra pas la victoire, il esporté disparu le 19 juillet 1918 dans le Ravin de Vaux Castille, dans le secteur de Villemontoire dans l'Aisne.

 

1918-Prin-blenod.jpg

C'est un jugement rendu le 3 Juillet 1923 par le tribunal de Toul, qui confirmera sa disparition, qui sera retranscrite le 7 septembre 1923 sur les registres de Blenod les Toul.

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 15:52



Paul Georges Nicolas  CORDIER

1875 – 1933

Chef d’Escadron

Officier de la Légion d’Honneur

Médaille Militaire Maroc « Oujda »

Croix de guerre avec Palmes

Officier de l’Ordre de Nichan Ifrikar (Bey de Tunis)

Notre cousin, descend aussi du couple
jean CORDIER et  Catherine WEBER

de Volmerange les Boulay au milieu du 17°siècle


cordier capitaine

 



Son père Georges Nicolas CORDIER est Brigadier de la Garde Républicaine à la Caserne des Célestins Boulevard Henri IV à Paris, lorsqu’il épouse sa mère  Caroline SCHMITT à Yutz en Moselle en 1873.Son grand père est alors instituteur.

 

caserne-Napoleon-Paris.jpg

Caserne Napoléon à Paris

 

Paul voit le jour à la Caserne Napoléon rue Lobau, dans le 4° arrondissement de Paris, son père est Maréchal
des Logis de la Garde Républicaine.


1875-Cordier-Paul-Georges-Nicolas--copie-1.jpg

En1893, il a vingt ans et il s’engage pour quatre ans au 86° Régiment d’infanterie, six mois plus tard il est Caporal, en 1894 Sergent, Sergent Fourrier en 1895, et Sergent Major en 1897.


St Maixent salle etudes

 En 1898, il intègre l’Ecole Militaire d’Infanterie des Sous-officiers et Officiers à St Maixent.

Cette école est destinée à compléter l’instruction des Sous-officiers d’Infanterie jugés capables d’être nommés sous-lieutenant.

Les candidats à cette école doivent avoir deux ans au grade de sous-officier et être proposés par leur chef hiérarchique.

L’école forme ces sous-officiers aux fonctions de lieutenant.

  Salle études à  St Maixent

       

Avril 1899, il sort sous-lieutenant pour être affecté au 131° Régiment d’Infanterie à
Orléans, où deux ans plus tard, il sera promu lieutenant.



gabes defiléPourla mise en valeur de la Tunisie, la France y instaure son protectorat, l’expérience de  l’Algérie démontre que pareille mission nécessite d’incorporer  dans ses rangs des contingents recrutés parmi les autochtones. Encadrés par des métropolitains. En janvier 1902, Paul CORDIER rejoint le 4°Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique à GABES en Tunisie(BILA) connu aussi sous le nom de « Bat’Af »Tataouine n’était pas loin…, la spécificité de son recrutement y réunit bon nombre de voyous au moment de faire leur service militaire. puis en 1906 il est affecté à SOUSSE en Tunisie au 4° Régiment de Tirailleurs Algériens RIT (appellation pour toute l’Afrique du Nord). Les cadres sont français et les soldats tunisiens ; Devise :   Sous la protection d’Allah . (Gabés)

 

 

En 1907, le 28 octobre, à Sousse, il épouse Anne Marie BONNEFOND. Quelquessemaines plus tard, il  participe de décembre à janvier 1908, à la colonne formée pour opérer au Maroc dansl’Amalat d’Oujda. Il mettra quatre jours pour rejoindre le Maroc. Oujda occupée en 1907, cinq ans avant la mise en place du protectorat.



De retour à Sousse, il sera autorisé à porter la décoration de 3°classe (officier)de l’Ordre  du NICHAN IFRIKAR décerné par le Bey de Tunis, ainsi que la Médaille Militaire du Maroc avec la Barrette « Oujda ».

                                   Sousse

En 1911, pour six mois avec son régiment, il participe aux opérations militairesdans le Maroc Occidental en guerre. Il ne retournera à SOUSSE qu’en décembre 1911.

Oujda-Spahis.jpg

 

legiondhonneur1.jpgMuté à Compiègne en Juillet 1912

au 54° Régiment d’Infanterie,

 au même moment,

 

il est nommé Chevalier de La Légion d’Honneur

 par décret

du 11 juillet 1912.

 

Sa médaille lui sera remise le 5 août 1912

à Montélimar

 

 

sur le front des troupes

du 52° Régiment d’Infanterie.

 

 

 

 

 

 

 



Journal-de-marches.jpgLe 27 mars 1913, il est promu Capitaine et prend le commandement de la 4° Compagnie, du 1er Bataillon du 128° Régiment d’Infanterie. Le samedi 1er août 1914, à 4 heures de l'après-midi, tous  les clochers de France font entendre un sinistre tocsin. C'est la mobilisationgénérale. Paul est confirmé Capitaine de la 4° compagnie dans l’ordrede bataille du 128° R.I. du 5 août 1914.



Le 1er août 1914, le premier bataillon stationné à Amiens, reçoit l’ordre de mobilisation générale, le premier jour de la mobilisation est fixé au dimanche 2 août, le jeudi, embarquement à 7h45 à la gare de LONGUEAU (là ou pendant la bataille de la Somme passeront 30 000 combattants.) Direction par voie ferrée vers Dun sur Meuse où ils arrivent le soir à 20h50. Aussitôt débarqué, le 1er bataillon gagne son cantonnement à Léon devant Dun.
Ensuite direction septentrionale des côtes de Meuse. Après avoir creusé des tranchées à la cote 386, le bataillon déplore ses premiers tués, blessés et disparus le 21 août lors de l’attaque du village de Robelmont sous le feu de l’artillerie allemande.

 

 

longueau01 gare

  La gare de Longueau

 

 

La Champagne est occupée par les allemands début septembre 1914, mais il font retraite après la Marne, l’ennemi s’arrête sur les crêtes et fortifie ses positions. Joffre décide une offensive en Champagne où le front est tenu par la IVème armée, les français s’installent sur un front qui va de Reims à Vienne la  Ville (Marne), les armées s’enterrent.



Le 28 septembre 1914, le Capitaine CORDIER, est griévement  blessé en  tête de sa dernière section, dans une contre-attaque sur des tranchées totalement détruites par les mines allemandes et  sous-lesquelles une grande partie de sa section avait étè détruite.

cordier-georgesnicolas1.jpg

Le 3 février 1916, le Ministère de la Guerre lui décerne  la Crois d’Officier de la Légion d’Honneur.
Et la Croix de Guerre avec Palme. A l’échéance de sa pension semestrielle de la Légion d’Honneur en 1916, il percevra un arrérage de 125 francs, duquel il sera déduit la somme de 117,50 francs pour payer la médaille et le Brevet ! Paul a dû méditer longtemps avec ses 7,50 francs en poche….



Suite à sa blessure, il est affecté à la 12° Légion de Gendarmerie , en Juin 1922, il est Chef d’Escadron de la Gendarmerie à Sarlat  (Dordogne)

Sarlat-Gendarmerie.jpgSarlat

Il prendra sa retraite 16 juin 1928, et décédera à Marseille le 20 juillet 1933,  à son domicile, au 56 chemin du
Roucas Blanc.

1933-Marseille01.jpgMarseille

  medaille-Nichan-IftiKar--Bey-de-tunis.jpg

Ordre de Nichan Iftikar

crée en 1832 par le Bey (Sultan) de Tunis

Cet ordre dont le nom signifie "Ordre de la Victoire"

était destiné à reconnaître le service unique au pays

Il
y certainement d’autres événements militaires à découvrir pour notre cousin



Paul
Georges Nicolas CORDIER,



 il faudrait aller consulter son dossier aux
archives militaires à Vincennes



 



(recrutement classe 1895, subdivision de
la Seine,6° bureau,n°190 de tirage, canton du 8°arrondissement, numéro
matricule 85 344, matricule 489 aux 4°Régiment de Tirailleurs algériens,
taille 1,68m bouche moyenne, menton rond, yeux bleux, visage ovale, front haut
et large).





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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 22:51




Emilien Martial Alfred GUILLAUME

 

Né le 29 octobre 1875, à Cirfontantaines en Azois, en Haute-Marne.



Fils de vigneron, il est l'arriére petit-fils de GUILLAUME andré (1775 - 1861) notre ancêtre commun (sosa n°76). Nous cousinons par Eugénie DIDIER , l'épouse d'Emile CORDIER (1853 - 1949).




Soldat de seconde classe, au 250° régiment d'infanterie territoriale, il sera tué à l'ennemi le 31 mars 1917 en Alsace à Largitzen (Haut-Rhin)






Largitzen (68)
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 22:38

René COLLE, Beau-frére de Maurice CORDIER

 

 

 

 


Né le 1er Avril 1883, à Nancy, René Maurice Charles prendra pour épouse Gabrielle CIVETTE le 20 mai 1907 à Blénod les Toul, qui est la demie-soeur d'Alice MACRE, la future épouse de Maurice CORDIER, le frère de mon grand-père.

René aura trois enfants:

- Paulette née en 1908, institutrice, amie d'enfance de Jean CORDIER (1910)

- Robert né en 1913.

- Alice née vers 1915,et, qui épousera un anglais M.GANTLEY avec qui elle aura deux fils. (Alain et Philippe). Elle sera directrice d'école à Tomblaine 54.

Sergent fourrier au 15éme Régiment d'Infanterie, il est tué à l'ennemi le 28 mai 1918 dans l'Aisne à Chassemy, il venait d'avoir 35 ans.

Chassemy se trouve dans le secteur du "Chemin des Dames" Il y aura de nombreux portés disparus ce jour là lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 23:35
Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien ?


Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste



Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes-en pour demain...

J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini


Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...

Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...

Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?


Le temps qui reste chanson du film "deux jours à tuer"
Paroles: Jean-Lou Dabadie

Une petite pause pour ce récit qui permet de réfléchir sur son avenir.
Jean Paul


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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 23:10

l'année 1944, vécue par Jean Cordier

En ce mois de Mai 2009, je récupére un carton de souvenirs et de documents rangés dans un grenier et dans lequel je découvre ce calepin écrit au jour le jour par mon papa.
Il va à Paris à l'école régionale du 10 janvier au 12 février.
18 février:  Conflans 141C95
19 février: Blainville
20 février: Champigneulles
23 février: Lunéville
25 février: Chalons sur Marne.
1er mars: Bar le Duc.
2 mars: Pagny sur Moselle.
14 mars: grue à Dongermain.
15 Mars: atelier et éveilleur.
17 mars: Bar le Duc, rupture bielle sur 231B3
21  au 27 mars: réserve autorails.
16 avril: Conflans et Pompey.
17 avril: Chaligny.
18 avril: atelier et manoeuvres à St Georges.
19 au 22 avril: Moncel.
28 et 29 avril: Ludres 141C444.
2 mai: Retour Blainville 1h du matin et départ de Vonnette pour Essey.
9 mai: Toul, pilote.
13 au 21 mai: Malade.
26 mai: Avricourt.
27 mai: Epinal et Toul.
6 juin: Neufchateau 141C165.
9 et 10 juin: Vitry le François
19 Juin: Train de secours Chaligny


En juillet, dispersion des locomotives de nuit,

18 août: dispersion matinée, Essey bombardé

31 août: Repos, on entend le canon américain.

9 septembre 1944: Oncle maurice rentre, on mange chez eux.








11 septembre: Nous couchons à l'école. Plusieurs obus sur Nancy. Le quartier Ste Thérése a le plus souffert.

12 septembre: Un obus rue Ste Cécile.

13 septembre: Oncle Maurice vient nous rejoindre à l'abri.

14 septembre: les installations du dépôt saute, plus d'eau, gaz, Elect.
Le feu aux moulins Vilgrain.
Les boches partent.


15 septembre:Les américains
Nancy libéré est traversé par les américains.arrestation des collaborateurs et coupe de cheveux. Nous couchons encore à l'abri.
16 septembre: les allemands lance des obus sur Nancy il y a quelques tués. quelques miliciens déclenche une bagarre en ville et dans notre quartier. couche au lit.
17 septembre, dimanche, nous passons l'aprés midi chez Oncle Maurice.
18 septembre:Nous reprenons le travail il faut déblayer les dégats causés par les Boches.
24 septembre, dimanche AR Colombey Vélo
25 septembre: le général de Gaulle à Nancy - Travaille.

15 octobre: Nancy Toul Reims
16 octobre: Reims Paris Est Paris St Lazare
17 octobre: Paris St Lazare Valenton Villeneuve St Georges Verneuil l'étang Coulommiers Verdun Conflans Longuyon.
18 octobre: Longuyon, Longwy,Athus, Luxembourg, Esch sur Alzette, Audun, Longuyon, Baroncourt, Audun, Briey, Conflans, Onville, Lérouville Nancy.
19 octobre: Nancy Toul.
24 octobre: Toul Sezanne
25 octobre: Pantin
2 novembre: 22h30 départ Paris
4 novembre: retour sur Nancy ateliers
6 novembre: Villeneuve St Georges;
7 novembre: Paris St Lazare.
8 novembre: st Lazare Toul
9 novembre: Toul Nancy
10 novembre: Réserve de 0h à 24h, Naissance de notre petit Jean Paul à 21h15 4k300
11 novembre: Repos
12 novembre: atelier et Revigny.
17 novembre: Chateau Salins
18 novembre: Thionville.
19 novembre: Toul.
20 novembre: Repos, retour Paulette et Jean Paul.
21 novembre: Verdun
22 novembre: Sedan.
23 novembre: Mohon.
24 novembre:Verdun
26 novembre: Verdun
27 novembre: retour Verdun.
30 novembre: Paris.
2 décembre: retour Paris Nancy.
7 décembre: Longuyon Dormans
8 décembre: Dormans Nancy
15 décembre: Thionville
16 décembre: Frouard.
17 décembre: Nancy Reims Paris
19 décembre:Paris Nancy
21 décembre: Nancy Paris
22 décembre:Paris Nancy
28 décembre: Charleville

Notes:
les coordonnées de son ami américain Frank SACCO en fin de carnet (Utah USA)
La prime d'exploitation de 260 francs perçue le 17 juillet.
les prénoms pour la naissance du 10 novembre:
- Jean Paul Yvon
- Jeannine Thérése Madeleine.

la lecture de cet agenda, remise dans son contexte est assez émouvante et nous aide à imaginer la vie quotidienne de jean Cordier, tout au long de cette année 1944.
Nous pensons à toi....
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 01:24

Le Renault VH est le premier autorail moderne français. La structure de la caisse est innovante pour l'époque : elle comprend une charpente tubulaire en acier recouverte de panneaux en aluminium. Le VH est surnommé « Iroquois » à cause de sa proéminente calandre de radiateur située sur la toiture.

Ces autorails ont été produits à 90 exemplaires environ, entre 1933 et 1934. Leur numérotation SNCF est complexe, en raison de l'intégration au sein de l'entreprise nationale de VH de types différents, voire de prototypes, qui appartenaient aux anciens réseaux. Les numéros vont de X 2001 à 2336, avec beaucoup de "trous" évidemment.

- les données ci-dessous concernent le modèle de la CITEV. -

Motorisation

Renault V 12 - 220 ch.

Vitesse maxi

100 km/h

Capacité

67 passagers

Masse / Longueur

25 T - 20,40 m

Les Renault VH reçurent successivement les moteurs Renault V 12 suivants : un 220 ch.,  un 265 ch. (type 513), et enfin un 300 ch. (type 517), à 4 soupapes par cylindre. Ce dernier moteur sera ultérieurement utilisé sur d'autres autorails produits par Renault.


On reconnaitra Jean Cordier à gauche sur la photo,
avant la guerre de 1939 - 1945, il conduisait déjà des autorails rapides entre Nancy et Paris.
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 01:27

       Si les baptêmes, communions, mariages et sépultures rythment la vie de nos anciens, se sont les cloches qui marquent les heures et les événements quotidiens. Les grandes dates liturgiques sont l'occasion de véritables fêtes, les Rameaux qui marquent l'entrée dans la semaine sainte, le Vendredi Saint, Pâques, l'Ascension quarante jours aprés, l'Assomption, fête de Marie, la Toussaint et Noël. 
      Chaque dimanche matin, il ne viendrait à l'idée de personne de ne pas assister à la messe. Et pour les plus jeunes, les années de catéchisme, suivies de l'année de la communion avec la messe matinale quotidienne lors de la préparation.

    Difficile d'imaginer aujourd'hui, le cérémonial de la confession, où chaque semaine pour pouvoir communier, il fallait aller à "confesse" C'est à l'église, dans le confessional, sorte de petite chapelle en bois à trois place cloisonnées, qu'au milieu se tient le prêtre, qui ouvre alors une sorte de guichet grillagé, pour écouter notre confession de tout nos péchés de la semaine! la pénitence est légére, quelques priéres à réciter à genoux sur les bancs de l'église qui vue l'heure tardive du soir, m'a toujours parue lugubre à ces moments là.(certains ou certaines, préparaient la liste de leurs fautes sur un brouillon de papier, pour être sur de ne rien oublier..)

                                                                        Petits chanteurs à la Croix de Bois
                                                                                                                Nancy 1955
      Si le jeudi matin(jour sans école) était consacré au catéchiste et à une petite messe, l'aprés midi était consacrée au patronage avec des randonnées pédestres tout autour de Nancy à la belle saison, et par la projection de films muet en hivers, c'est là que j'ai vu tous les Laurel et Hardi, ainsi que Charlot.
     Ensuite pour les plus grands, il y avait les scouts comme pour Jean CORDIER qui participait vers 1926 à la troupe Saint Louis numéro un à Conflans, quant à moi j'étais membre des Coeurs Vaillants et également membre des petits chanteurs à la Croix de Bois de la manécanterie Sainte Jeanne d'Arc de la paroisse Saint Joseph à Nancy.

 

     Chaque "bonne famille" a son religieux, mais comme nous pourrons le  voir dans de prochains articles, les origines des religieux d'alors peuvent être bien différentes.

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 01:11
Avec le site de Généalogie.com, il est maintenant trés facile de faire son Blason.

D'or écartelé d'Azur,
Ancre de gueules,
Croix de Lorraine de gueules,
Chien de gueules,
Chardon de gueules, .................

C'est le blason que je viens de confectionner!

Mes origines : la lorraine et Nancy.

Texas, mon chien...
et l'ancre de marine de mon pére Jean Cordier marin dans la royale,
qui et aussi l'emblême de l'infanterie de Marine,
l'arme où j'ai effectué mon service militaire.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 17:28

Nicolas Maurice DIDIER voit le jour le 28 Juillet 1827 à Humes en Haute-Marne, il est fils de ciselier.(coutellerie). Il se marie avec Anne GUILLAUME, le 18 Novembre 1856 à Marmesse (52), il aura deux enfants, Emile né en 1857 qui décédera en 1871 et Eugénie notre arrière grand-mère qui verra le jour à Chateauvillain en 1860, à cette époque, il est cantonnier: mais où? mystère.

 

C'est au mariage de sa fille Eugénie avec

Emile CORDIER à Thiaucourt en 1879

qu'il est clairement indiqué que le père de

la mariée est employé au chemin de fer.

 

Nicolas décède à Essey et Maizerais chez sa fille, le 9 octobre 1914, après avoir vu l'arrivée des Bavarois qui allaient occuper le village pendant toute la grande guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Thiaucourt : Tacot

 

 

 

La mémoire familiale nous a transmise pour Nicolas, le souvenir de travaux sur voies ferrées et sur les ouvrages d'art.

 

Suite aux nouvelles frontières consécutives à la défaite de 1870, de nouvelles liaisons étaient à créer, ainsi que le futur train départemental Toul - Thiaucourt.

 

 

 

 

 

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