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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 15:52



Paul Georges Nicolas  CORDIER

1875 – 1933

Chef d’Escadron

Officier de la Légion d’Honneur

Médaille Militaire Maroc « Oujda »

Croix de guerre avec Palmes

Officier de l’Ordre de Nichan Ifrikar (Bey de Tunis)

Notre cousin, descend aussi du couple
jean CORDIER et  Catherine WEBER

de Volmerange les Boulay au milieu du 17°siècle


cordier capitaine

 



Son père Georges Nicolas CORDIER est Brigadier de la Garde Républicaine à la Caserne des Célestins Boulevard Henri IV à Paris, lorsqu’il épouse sa mère  Caroline SCHMITT à Yutz en Moselle en 1873.Son grand père est alors instituteur.

 

caserne-Napoleon-Paris.jpg

Caserne Napoléon à Paris

 

Paul voit le jour à la Caserne Napoléon rue Lobau, dans le 4° arrondissement de Paris, son père est Maréchal
des Logis de la Garde Républicaine.


1875-Cordier-Paul-Georges-Nicolas--copie-1.jpg

En1893, il a vingt ans et il s’engage pour quatre ans au 86° Régiment d’infanterie, six mois plus tard il est Caporal, en 1894 Sergent, Sergent Fourrier en 1895, et Sergent Major en 1897.


St Maixent salle etudes

 En 1898, il intègre l’Ecole Militaire d’Infanterie des Sous-officiers et Officiers à St Maixent.

Cette école est destinée à compléter l’instruction des Sous-officiers d’Infanterie jugés capables d’être nommés sous-lieutenant.

Les candidats à cette école doivent avoir deux ans au grade de sous-officier et être proposés par leur chef hiérarchique.

L’école forme ces sous-officiers aux fonctions de lieutenant.

  Salle études à  St Maixent

       

Avril 1899, il sort sous-lieutenant pour être affecté au 131° Régiment d’Infanterie à
Orléans, où deux ans plus tard, il sera promu lieutenant.



gabes defiléPourla mise en valeur de la Tunisie, la France y instaure son protectorat, l’expérience de  l’Algérie démontre que pareille mission nécessite d’incorporer  dans ses rangs des contingents recrutés parmi les autochtones. Encadrés par des métropolitains. En janvier 1902, Paul CORDIER rejoint le 4°Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique à GABES en Tunisie(BILA) connu aussi sous le nom de « Bat’Af »Tataouine n’était pas loin…, la spécificité de son recrutement y réunit bon nombre de voyous au moment de faire leur service militaire. puis en 1906 il est affecté à SOUSSE en Tunisie au 4° Régiment de Tirailleurs Algériens RIT (appellation pour toute l’Afrique du Nord). Les cadres sont français et les soldats tunisiens ; Devise :   Sous la protection d’Allah . (Gabés)

 

 

En 1907, le 28 octobre, à Sousse, il épouse Anne Marie BONNEFOND. Quelquessemaines plus tard, il  participe de décembre à janvier 1908, à la colonne formée pour opérer au Maroc dansl’Amalat d’Oujda. Il mettra quatre jours pour rejoindre le Maroc. Oujda occupée en 1907, cinq ans avant la mise en place du protectorat.



De retour à Sousse, il sera autorisé à porter la décoration de 3°classe (officier)de l’Ordre  du NICHAN IFRIKAR décerné par le Bey de Tunis, ainsi que la Médaille Militaire du Maroc avec la Barrette « Oujda ».

                                   Sousse

En 1911, pour six mois avec son régiment, il participe aux opérations militairesdans le Maroc Occidental en guerre. Il ne retournera à SOUSSE qu’en décembre 1911.

Oujda-Spahis.jpg

 

legiondhonneur1.jpgMuté à Compiègne en Juillet 1912

au 54° Régiment d’Infanterie,

 au même moment,

 

il est nommé Chevalier de La Légion d’Honneur

 par décret

du 11 juillet 1912.

 

Sa médaille lui sera remise le 5 août 1912

à Montélimar

 

 

sur le front des troupes

du 52° Régiment d’Infanterie.

 

 

 

 

 

 

 



Journal-de-marches.jpgLe 27 mars 1913, il est promu Capitaine et prend le commandement de la 4° Compagnie, du 1er Bataillon du 128° Régiment d’Infanterie. Le samedi 1er août 1914, à 4 heures de l'après-midi, tous  les clochers de France font entendre un sinistre tocsin. C'est la mobilisationgénérale. Paul est confirmé Capitaine de la 4° compagnie dans l’ordrede bataille du 128° R.I. du 5 août 1914.



Le 1er août 1914, le premier bataillon stationné à Amiens, reçoit l’ordre de mobilisation générale, le premier jour de la mobilisation est fixé au dimanche 2 août, le jeudi, embarquement à 7h45 à la gare de LONGUEAU (là ou pendant la bataille de la Somme passeront 30 000 combattants.) Direction par voie ferrée vers Dun sur Meuse où ils arrivent le soir à 20h50. Aussitôt débarqué, le 1er bataillon gagne son cantonnement à Léon devant Dun.
Ensuite direction septentrionale des côtes de Meuse. Après avoir creusé des tranchées à la cote 386, le bataillon déplore ses premiers tués, blessés et disparus le 21 août lors de l’attaque du village de Robelmont sous le feu de l’artillerie allemande.

 

 

longueau01 gare

  La gare de Longueau

 

 

La Champagne est occupée par les allemands début septembre 1914, mais il font retraite après la Marne, l’ennemi s’arrête sur les crêtes et fortifie ses positions. Joffre décide une offensive en Champagne où le front est tenu par la IVème armée, les français s’installent sur un front qui va de Reims à Vienne la  Ville (Marne), les armées s’enterrent.



Le 28 septembre 1914, le Capitaine CORDIER, est griévement  blessé en  tête de sa dernière section, dans une contre-attaque sur des tranchées totalement détruites par les mines allemandes et  sous-lesquelles une grande partie de sa section avait étè détruite.

cordier-georgesnicolas1.jpg

Le 3 février 1916, le Ministère de la Guerre lui décerne  la Crois d’Officier de la Légion d’Honneur.
Et la Croix de Guerre avec Palme. A l’échéance de sa pension semestrielle de la Légion d’Honneur en 1916, il percevra un arrérage de 125 francs, duquel il sera déduit la somme de 117,50 francs pour payer la médaille et le Brevet ! Paul a dû méditer longtemps avec ses 7,50 francs en poche….



Suite à sa blessure, il est affecté à la 12° Légion de Gendarmerie , en Juin 1922, il est Chef d’Escadron de la Gendarmerie à Sarlat  (Dordogne)

Sarlat-Gendarmerie.jpgSarlat

Il prendra sa retraite 16 juin 1928, et décédera à Marseille le 20 juillet 1933,  à son domicile, au 56 chemin du
Roucas Blanc.

1933-Marseille01.jpgMarseille

  medaille-Nichan-IftiKar--Bey-de-tunis.jpg

Ordre de Nichan Iftikar

crée en 1832 par le Bey (Sultan) de Tunis

Cet ordre dont le nom signifie "Ordre de la Victoire"

était destiné à reconnaître le service unique au pays

Il
y certainement d’autres événements militaires à découvrir pour notre cousin



Paul
Georges Nicolas CORDIER,



 il faudrait aller consulter son dossier aux
archives militaires à Vincennes



 



(recrutement classe 1895, subdivision de
la Seine,6° bureau,n°190 de tirage, canton du 8°arrondissement, numéro
matricule 85 344, matricule 489 aux 4°Régiment de Tirailleurs algériens,
taille 1,68m bouche moyenne, menton rond, yeux bleux, visage ovale, front haut
et large).





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