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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 16:01

Ce cousin est issu de la branche maternelle de Paulette CORDIER née CLEMENT, notre maman.

C'est par la lignée PERRIN, BIGEREL et MOREAUX dans le Pays de Colombey et de Blénod les Toul que nous cousinons.

blenod-les-t-20TOUL_La-20Place-20de-20la-20Mairie.jpeg

Prosper Emile BOUCHON est né le 1er septembre 1852 à Blénod les Toul, 

son pére BOUCHON Prosper Arséne (né en 1828) est alors cultivateur, alors que sa mére BASTIEN Clotilde (née en 1852) est vigneronne. 

Sur son acte de naissance, nous retrouvons comme témoin, Aristide Renaud BOUCHON (1794-1868) titulaire de la médaille de Ste Héléne et ancien sergent au 6éme voltigeurs de la jeune garde pendant la période de 1813 à 1815, et devenu cultivateur.


Sa fiche matricule indique un homme aux cheveux et sourcils blonds, au front bombé,un nez gros et une bouche moyenne, un visage plein au menton rond et il mesure 1,65 m

Le 23 Août 1872, il s'engage pour deux ans et on le retrouve comme soldat de 2éme classe au 33éme Régiment d'infanterie de ligne au quartier de l'esplanade à Arras (caserne qui prendra le nom de Schramm.) .Il sera succesivement caporal, sergent fourrier, sergent de 2éme classe et sergent major.

ARRAS-Le-quartier-SCHRAM-anciennement-Quartier-de-l-Esplana.jpg

En septembre 1879, il rejoint, la 23éme section des Commis Ouvriers militaires d'administration des Subsistances miltaires, comme éléve d'administration. Ensuite la 5éme Section C.O.A. des subsistances, il est promu adjudant d'administration en second en Août 1880.

TIARET-070.jpgEn campagne en Algérie, de juillet 1881 à Mai 1884, lors des mouvements insurectionnels dans le sud Oranais. Il est en résidence à Tiaret.

Aprés avoir reçu l'autorisation ministérielle en septembre 1882, il épouse à Bastia (Haute Corse) Joséphine LUSINCHI, fille d'un entrepreneur, et dont le frére est un ami du marié car ils ont le même parcours de formation et de séjour en Algérie (titulaire aussi de la Légion d'honneur: Augustin LUSINCHI 1855-1921)

Ce mariage est célébré à Bastia le 23 novembre 1882, à l'occasion d'une permission spéciale. (un contrat de mariage est établi par Maître Bartoli, notaire à Bastia)

En décembre 1885, il est promu Officier d'administration de 1ére Classe, et en 1894, il est décoré de la Médaille Coloniale, agrafe "Algérie" qui vient d'êtrecrée pour récompenser les servicesMedaille-coloniale-1894-copie.jpg militaires dans les colonies résultant de la participation à des opérations de guerre dans une colonie ou un pays de protectorat.

 

En Mai 1900 à Bourges, il est promu Officier d'administration de 1ére Classe, comme gestionnaire des vivres au service des subsistances militaires.

 

Le 30 décembre 1902 il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par le Ministre de la Guerre, et, sa décoration lui est remise devant la garnison à Bourges le 3 janvier 1903, par le Général RAU, commandant le 8éme Corps d'Armée.

"Au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,nous vous faisons Chevalier de la Légion d'Honneur"

Prosper Emile BOUCHON décéde en 1926.

legiondhonneur1


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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 18:38

Beaux-Arts057.jpg

Maurice CORDIER  1886 - 1967

Notre Grand-oncle du Boulevard Jean-Jaurés

NANCY

(blessé et fait prisonnier à la bataille de Morhange)

18860727 naissance maurice cordier

Maurice dit "Oncle Maurice"  voit le jour à Essey et Maizerais le 27 juillet 1886, son frére Gabriel, notre grand pére est alors agé de six ans. Emile son pére est épicier.

Il épouse Alice MACRE en 1913 à Blénod les Toul (54), il aura un enfant Pierre né le 17 mars 1914 à Essey, qui décédera à Essey le 7 octobre 1914, aprés le départ de son pére pour la grande guerre.

Le 1er Août 1914 à 15h55, l'ordre de mobilisation générale parvient à Nancy, les affiches sont partout dans nos campagnes.

Maurice CORDIER comme tous les hommes nés entre 1881 et 1890, fait partie de la Réserve de l'Armée active. Il a reçu l'ordre de mobilisation, transmis par le Maire.

Par la tacot de Thiaucourt avec sa halte à Essey, il était facile de rejoindre rapidement Toul. Le 160éme Régiment d'infanterie a déjà quitté ses baraquements d'Ecrouves, pour assurer la sécurité de la frontiére.

toul-160.JPG

Le 160éme R.I. avec le 156éme R.I. forment la 78éme brigade d'Infanterie, rattachée à la 39éme division d'infanterie qui est rattachée au XXéme corps d'armée commandée par le Général Foch.

L'équipement du fantassin consiste en une grosse capote en pleine canicule du mois d'Août 1914 et du pantalon rouge garance qui fit de nos soldats des cibles idéales pour les mitrailleuses allemandes!

Le 19 août 1914, à 7 heures du matin, le régiment qui a stationné quelques jours à Vic, se met en route vers Morhange et le signal de Marthil. La journée de marche est rendue fatiguante par la longueur de l'étape et la chaleur étouffante. Les sacs commencent à peser lourd sur le dos des fantassins, engoncés dans leurs chemises de flanelle.

160eRI

A l'approche de Marthil,le régiment essuie des coups de feu et l'un tue le Capitaine BREYNAT, première victime du 160éme RI. Les coups de feu sont bientôt suivis de tirs d'obus allemands, mais le régiment réussi cependant à occuper la position de Marthil sans difficultés majeures.

Mais au matin du 20 août,l'ennemi qui avait fini par attirer les troupes françaises là où il voulait les anéantir, contre-attaque avec énergie. Dés le matin les canons et obusiers allemands yonnent et font des ravages parmis les rangs. Lorsqu'ils finissent par se taire, c'est au tour de l'infanterie allemande d'entrer en action et de refouler le 160éme dont la progression est irrémédiablement stoppée.

Le régiment subit au cours de cette journée de lourdes pertes, prés de 33 officiers et 1800 hommes sont mis hors de combat, dont le caporal Maurice CORDIER, blessé et fait prisonnier, pour qui la grande guerre n'aura duré que moins d'un mois, mais qui sera suivie de plus de quatre année de détention en Allemagne.

Morhange-Caserne.JPG

C'est dans la cour de la caserne de Morhange, que les allemands regroupent les blessés français.

 

Dans ce petit bourg de Morhange, Maurice CORDIER, n'imagine pas qu'au milieu du 18éme siécle, un de ses ancêtres CORDIER, est venu prendre épouse à Morhange où il aura plus de cinq cents descendants qui sont presque tous restés sur place àprés le conflit de 1870. Certains de ces fils portent l'uniforme prussien!

Morhange-Caserne-2.JPG

Dans cette caserne de Morhange,les morts cotoient les blessés.

 

Maurice ne sait pas non plus qu'un de ses cousins éloignés: le Capitaine Jean KAUFMANT du 79éme RI (fils du Général Joseph Kaufmant, notre cousin par alliance.)blessé à la tête agonise dans les bras de son frére Pierre son cadet d'un an, lui aussi Saint-Cyrien, chef de section au 69éme RI. La bataille de Morhange aura été terrible.

Maurice nous dira toujours qu'il a été bien soigné et bien traité par les allemands, celà n'a pas toujours été le cas et il y a eu de nombreuses exécutions sommaires de blessés et de prisonniers.

Maurice dont le papa était né à Boulay avant la guerre de 1870, connaissait-il quelques bases d'allemand, celà est possible.

     oncle Maurice prisonnier 1914

Prisonnier quelque part en allemagne

 

En mai et juin 1915, on retrouve sa trace dans un camp de prisonniers à Stuttgart

 

Pendant ce temps là, en janvier 1915, son épouse Alice MACRE, qui a perdu son fils de quelques mois,rejoint Nancy depuis Essey et Maizerais en compagnie de ses beaux-parents Emile CORDIER et Eugénie DIDIER en transitant par la Suisse comme tous les évacués des zones occupées proche des combats.

Le passage par la Suisse s'effectue sans encombre et l'accueil de la Croix Rouge est chaleureux. En cette même année notre grand Mére Alice MOREL-CORDIER et son fils Jean, notre papa, transiteront aussi par la Suisse pour rejoindre Limoux.

 

Libéré à la fin de la guerre, Maurice restera dans la branche de l'épicerie, il sera représentant à Nancy chez Louis Dix-Neuf de Félix Potin. A cette époque, il a déjà une voiture, ce qui est exceptionnel pour cette période. Il voyagera beaucoup.

20060729-Nancy-JJaures-Maurice-Cordier.JPG

Nancy : 4 Bld Jean-Jaurés

Logement au 2éme étage

Dans les années cinquantes, nous allions trés souvent chez cet arriére-grand oncle qui habitait au 4 du boulevard jean Jaurés tout prés de nous qui étions rue Villebois Mareuil.

Nous avons de trés nombreux souvenirs sur cette époque,où le rituel de l'absinthe avec l'eau versée sur le sucre m'impressionnait toujours, ainsi que le petit poêle à bois en faïence verte que Maurice chargeait avec du bois qu'il entreposait au grenier, aprés l'avoir monté à la corde par la cage d'escalier. Que de peurs dans cet escalier qui n'avait pas de fenêtre et donc toujours dans le noir!

Arrivés dans le petit appartement de deux piéces, souvent la table était recouverte de pâtes fraîches en train de sécher (une spécialité de Maurice!) Alice les poussait délicatement pour me laisser un petit emplacement , sur les genoux de maman, j'avais alors le droit de jouer avec deux horribles statuettes en bois qui représentaient,je crois des chouettes!

Si la table était libre, Maurice sortait "ses" cartes Michelin d'avant guerre qu'il conservait précieusement et voilà comment nous voyagions! Avant de repartir il ouvrait grand ses placards aux lourdes portes en bois pour nous montrer son stock d'épicerie la fin de la guerre, ses privations et le rationnement n'étaient pas encore loin.

Je n'ai pas en mémoire avoir été dans la chambre, qui me tentait pour voir le balcon!

1939-1949-cordier--4-.jpg

Nancy 1949: Jean, Maurice et Gabriel Cordier à la communion 

Alors qu'il avait largement passé l'âge de la retraite, Maurice CORDIER effectuait de petits travaux de bureau pour le compte du service des impôts, sa belle écriture l'avait fait embaucher pour rédiger à la plume les feuilles jaunes (à l'époque), de notification des impôts locaux. Il connaissait ainsi tout sur les impôts des habitants du quartier....

Il décéde un peu avant ses quatre vingt un ans, à Nancy, aprés la cérémonie à L"église Saint Joseph, il repose maintenant au cimetiére du Sud à proximité de notre tombe familiale.

Nous garderons toujours le souvenir de cet homme toujours accueillant, souriant et plein de vie.

Bibliographie:

Histoire du 160éme Régiment d'infanterie.

http://www.160eri.webuda.com

La bataille de Morhange de André BELLARD.

La Gazette des Ardennes.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 16:23

Foudroyant-se.jpg

Foudroyant

Torpilleur d'Escadre de 1500 t de type adroit.

Les vingt six torpilleurs de la classe dites des "1500 tonnes"ont été mis en chantier en quatre tranches de 1924 à 1926

C'est sur ce navire que Jean CORDIER (1910-1986) a servi entre 1931 et 1932.

Pour servir sur un navire en habitant la Lorraine, il fallait du piston! nous avons le souvenir d'une recommandation venue d'un parent général, il pourrait s'agir du général Joseph KAUFMANT (1854-1931) né à Corny (Moselle) avec qui nous cousinons par son épouse Marie GABRIEL. (branche familiale: CORDIER-NANUS)

File0001---Copie.jpg

      Pour sa construction le torpilleur a été mis sur cale à Bordeaux en 1927,(chantiers D.B.B. Dyle et Bacalan  Bordeaux) il est lancé le 24 avril 1929, il sera mis en service et, incorporé dans la 2éme division de torpilleurs à Cherbourg en 1930. En 1931, il porte le numéro 96 que Jean connaîtra.

foudroyant-torpilleur--8-.JPG 

Caractéristiques: 

1378 tonnes   35 000 cv     33 noeuds     2 hélices

 longueur  107 m   largeur 10 m

4 piéces de 130 mm  Tourelles simples   2 canons de 37 mm

4 mitrailleuses de 13 mm    6 tubes lance-torpilles

3 chaudiéres    340  toones de combustible

7 officiers   et  133 matelots

le numéro peint sur sa coque change plusieurs fois: 96 en 1931, 43 en 1936, T52 en 1939.

 foudroyant torpilleur (161)

Jean CORDIER, sera incorporé à Cherbourg, où dés les premiers jours il sera chargé de la garde des "taulards", aprés des tests négatifs pour être sous-marinier (il saignait du nez....) il est affecté sur la "Foudroyant" à la salle des machines, travail pénible à la chaleur.

Si ces bâtiments étaient relativement adaptés contre le froid, ils ne l'étaient pas du tout contre la chaleur, pendant les séjours en afrique du nord les hommes crochaient leurs hamacs à l'extérieur pour trouver un peu de fraîcheur.

Le Foudroyant va faire partie de la 9éme  division de torpilleurs, dans la ère escadrille de la première escadre de torpilleurs de la flottille de Méditerranée. à l'occasion de cette période d'instruction imposée aux nouveaux torpilleurs par des exercices en mer.

En avril 1931, le Foudroyant aura l'honneur de recevoir pour une prise d'armes, le Président de la République Gaston Doumergue en voyage officiel à Bizerte en Tunisie.

Jean-Cordier-marin-groupe-reduit.jpg

Jean CORDIER, embarquera sur le Foudroyant vers mai 1931,

16/11/1931 Palma de Majorque

 Phillipeville (Skikda) quai des torpilleurs,  Ferryville (Menzel-Bourguiba) premier arsenal militaire d'Afrique proche de Bizerte (base navale).

19311119-cordier-jean-carte-palma.jpeg

Ce service militaire dans la "Royale" aura marqué un passage important de sa vie, où les souvenirs étaient vivaces et les anecdotes nombreuses.

Son seul grand regret, toutes les photos qu'il avait de cette période ont été abandonnées sur une route par notre maman sur les routes de l'éxode en 1940, elle voulait les sauvegarder, le sort en a décidé autrement.

Toute sa vie, il aura sous les yeux sur le mur du salon ou de sa chambre cette photo souvenir de son navire et de sa photo à vingt et un ans.

Quant à moi, j'ai encore son ceinturon et son sac à paquetage de l'époque qu'il avait peint. (souvenir appelé à disparaître qui n'aura plus de signification)

pav_mar_fr.jpg

Aprés le départ de Jean, le Foudroyant continuera à naviguer en Méditerranée. En 1936, il rejoint l'Escadre de l'Atlantique. Au début de l'année 1939, il participe aux évacuations de Valence (Espagne).

En automne 1939, il escorte des batiments de Brest à Casablanca et à Gibraltar. Il assure également la protection de trains de péniches du Rhin, évacuées de Hollande entre Dunkerque et Le Havre.

En février 1940, il escorte le pétrolier Tarn de Dunkerque à Cherbourg. Il participe à la recherche de navires allemands au large d'Ostende, il s'échoue sur un banc ded sable et parvient à se libérer.

Le 26 mars, le Foudroyant, transporte à Douvres l'amiral Darlan qui va participer au conseil Suprême où il est question des Pays Scandinaves.

rue-foudroyant.JPGEn avril et mai 1940, c'est la campagne de Norvége,il fait partie du corps expéditionnaire crée pour soutenir la Finlande agressée par l'URSS, puis par l'allemagne. Le Foudroyant subira de nombreuses attaques aériennes .

De retour le 22 mai 1940 à Cherbourg, il sera prêt pour participer à la bataille de France.

En Juin 1940, il effectue des navettes de transport de personnels entre Dunkerque et Douvres,le 1er juin, il est attaqué par une nuée de stukas avions allemands de combat en piqués (« Sturzkampfflugzeug ») une quinzaine d'entre eux s'attaquent au torpilleur Foudroyant. C'est en chantant la Marseillaise que l'équipage évacue le navire, il y aura une vingtaine de disparus.


jpc2012005.jpg

1940 Le Foudroyant coulé devant Dunkerque (marque T52)

 

Aujourd'hui, son épave proche de Dunkerque, fait encore l'objet d'observations de la part des plongeurs de Dunkerque, les rangées d'obus et de caisses de munitions sont encore visibles, le mazout est encore contenu dans ses entrailles, la quille de la partie avant est presqu'intacte à 28 métres de profondeur

 

Sources:

Le livre d'Or du Foudroyant exemplaire n°53/500 imprimé en 1941 par les services de presse de l'amirauté française. (à disposition)

Les torpilleurs de type Adroit: Editions marines,décembre 2002, Marc Saibène.

Le site des chercheurs plongeurs d'épaves:

http://dkepaves.free.fr/html/foudroyant.htm

Le site du service historique de la défense: plans et notices

http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr//02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/fichebato/fiche_pdf/FOUDROYANT%201929.pdf


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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 14:14

FRDAFAN83_OL1008033v001_L.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Né en 1792 à Bouillonville (54), n otre ancêtre commun est son grand-pére Christophe FOUILLOT (1715) qui est également l'ascendant de la branche MOREL ma grand-mére paternelle.

bouillonville etat civil

               Registre de Bouillonville

 

Jean-Baptiste FOUILLOT, sera militaire,

Soldat au 4éme de ligne, il participe à la campagne d'Allemagne en 1813 et à celle de France en 1814, où il vivra la fin de l'épopée de Napoléon.

Ensuite il est soldat à la légion de la Meurthe en 1814, pour être promu sergent  en 1824 au 52éme de ligne.

Il y fera toute sa carriére militaire pour prendre sa retraite en 1848 à Thiaucourt (54)

Chevalier de la légion d'Honneur en 1847, il sera également décoré de la médaille de Ste Hélène en 1857.

Rentré au pays il se marie à Thiaucourt en 1850 avec une dame d'Euvezin (54) : Marguerite LOUSTE (née en 1794)

Veuf, il décédera le 10 janvier 1880 à Jaulny (54)

On trouve trace de sa pension dans le bulletin des lois lors de sa retraite pour 336 francs à compter du 16 octobre 1848,

dont trois ans de campagne et plus de 30 ans de service.

On le retrouve dans le tableau d'honneur des grognards les plus anciens.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 23:32
Né le 7 juin 1770 à Barisey au Plain (54)
Fils d'Antoine TABELLION et de Catherine CHARBONNIER
Son grand-pére Jean TABELLION (1680 - 1765) est l'ailleul de Paulette CORDIER (1917-2004) née CLEMENT , par la branche de la famille PERRIN (ma grand-mére maternelle).
Il s'engage dans les volontaires de la Meurthe, nos héros de l'an II des guerres révolutionnaires, il sera" Grenadier"
Place_Maubeuge.jpg
Maubeuge
Il disparait le 29 septembre 1793, lors des trois jours du siége de Maubeuge.
 Ceux qui furent pris lors de cette malheureuse journée périrent sans soins sur le champ de bataille où furent emmenés en captivité où ils moururent aussi (H.Pouley)
 
 
Ô soldats de l'an deux ! ... Ô soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! Contre les rois tirant ensemble leurs épées, Prussiens, Autrichiens. Ils chantaient, ils allaient, l'âme sans épouvante Et les pieds sans souliers !  Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule.  La Révolution leur criait : - Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères ! - Contents, ils disaient oui. - La tristesse et la peur leur étaient inconnues. Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues Si ces audacieux, En retournant les yeux dans leur course olympique, Avaient vu derrière eux la grande République Montrant du doigt les cieux ! ...
Victor Hugo
grenadier.jpg
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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 16:30

François GOUSSELOT

1782 - 1871

Légion d'Honneur

Médaille de Ste Hélène

 Gousselot-francois-LH2bis-signature.jpg

 

Nous cousinons par la branche CORDIER-DIDIER en Haute-Marne,

notre ancêtre commun est Jacques GOUSSELOT (1654-1689)

de Cirfontaines en Azois

 

François GOUSSELOT est né le 17 mai 1782

à Cirfontaines en Azois

de François GOUSSELOT meunier né en 1755,

et de GOUSSELOT Claudine (1749-1796)

 

  20080512-Cirfontaines-en-azois--24-.JPG

Le lavoir de Cirfontaines en Ozois.

 

Il est caporal au 18éme Régiment d'Infanterie Légére,

Ce Régiment dont Napoléon disait

 

"Brave 18éme je te connais, l'ennemi ne tient pas devant toi!"

" A de tels hommes, rien d'impossible"

 

François effectuera les campagnes d'Italie et d'Espagne,

il recevra trois blessures au bras et jambe gauche.

Il sera fait prisonnier

inf-legere-1804-1815bis.jpg 

Infanterie légére en 1809 et 1815

 

Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur

le 16 juin 1809

  legiondhonneur1

De retour à Cirfontaines, il épouse le 12 juin 1816:

Elisabeth PATOUILLET (1693-1821)

qui décède le 13 juillet 1821.

 

François GOUSSELOT, se remarie

le 6 février 1822, à Cirfontaines en Azois

avec Jacquette GOUSSELOT (née le 11 Messidor an III)

 

 

Il aura trois filles:

Anne Louise GOUSSELOT, née le 24 avril 1824

qui épousera RIEL Louis le 31 janvier 1848.

Marie Henriette GOUSSELOT, née le 5 novembre 1825

qui épousera ROUSSELLE Joseph le 25 janvier 1852

Victoire Eugénie GOUSSELOT, née le 9 mars 1828

qui épousera RIEL Joseph le 25 janvier 1852 aussi.

 

En 1852, sur l'acte de mariage de ses filles,

le Maire note que le pére de l'épouse a déclaré ne pouvoir signer

pour cause de faiblesse de vue!

 

En 1817, François GOUSSELOT formule une demande secours

auprés du Grand Chancelier de la Légion d'Honneur

demande qui sera satisfaite, et que

François, renouvellera en Mai 1840,

le Préfet note : Presque aveugle

 

Gousselot-francois-LH1bis.jpg

 

Médaille de Ste Hélène

Par le décret du 12 août 1857,

François obtient la Médaille de Sté Hélène

décidée par Napoléon III

pour récompenser les 405 00 soldats

encore vivants en 1857

ayant combattu aux cotés de

Napoléon de 1792 à 1815.

medailc2.jpeg

 

 

 

Malgré ses blessures, malgré son handicap visuel,

malgré toutes épreuves endurées,

François GOUSSELOT, vivra jusqu'à 88 ans!

Il décéde à Cirfontaines en Azois,

le 13 février 1871

en sa maison de la rue de la Fontaine

Ce sont ses gendres les fréres

 RIEL Prosper et Joseph

qui feront la déclaration.

1871-gousselot-francois-dc.jpg

 

Paix à son âme!

20080512-Cirfontaines-en-azois--40-.JPG

Cimetière de Cirfontaines en Azois

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:52

Louis GOUSSELOT

 

1785 - 1857

 

Sergent Major

Légion d'honneur

Les campagnes Napoléonnienes

bouton-14.jpg

Bouton d'uniforme du 14éme de ligne.

 

 

Notre ancêtre commun avec ce cousin de la branche Haut-Marnaise DIDIER, l'épouse d'Emile CORDIER (1853-1949) est

Jacques GOUSSELOT (1650-1689) de Cirfontaines en Azois (52).

 

20080512-Cirfontaines-en-azois--7-.JPG

 

Né le 25 mai 1785, à Cirfontaines en Azois,

 

 du Canton de Châteauvillain

  en Haute Marne,

 

ses parents sont  

  Louis GOUSSELOT

  et Anne Marie ROUSSELLE

 

tous du même village.

 

 

 

Conscrit de l'An XIV (1806)

 il rejoint le 14éme Régiment d'infanterie de Ligne comme Grenadier.

 

 

 

A la Bataille d'IENA, ville allemande de Thuringe,il est au 7ée corps, dans un des deux bataillons du 14 Régiment d'infanterie de ligne, les Prussiens sont écrasés le 14 octobre 1806

Le 8 février 1807, c'est la bataille d'EYLAU, cette campagne de Pologne va opposer les armées de Napoléon aux armées Russes.Le 14éme R.I.L. est toujours rattaché au 7éme corps sous les ordres du Maréchal Augereau.

14 Ligne 1815

 

Prélude à la bataille de Friendland, la bataille d'Heilsberg, (actuellement Pologne) opposera e nouveau nos troupes à celles de Russes et des Prussiens, le 10 juin 1807. C'est dans le 4éme corps d'armée et de sa 1ére division d'infanterie que sera placé le 14éme R.I.L.

Les 50 000  hommes du 4éme corps sont devant Heilsberg où se sont repliés les Russes, qui sont plus de 90 000 hommes,mais qui seront débordés et se replieront sur Friedland pour y livrer bataille le 14juin.

Devant Heilsberg, 10 000 de nos hommes seront tués.

 

Le "14" rentre en France pour aller se réorganiser à Bayonne et va peu après, prendre part à la guerre d'Espagne à partir du 23 juillet 1808. Après le siège de Sarragosse où il reviendra par la suite, le "14", avec le Maréchal Lannes, va contribuer à la victoire de Tuléda en enlevant 14 pièces de canons et en pénétrant en force dans la ville. Ce sera ensuite une succession ininterrompue de batailles jus­qu'en 1814. Au mois de janvier 1814, le major Bugeaud prend le commandement du "14" qu'il conduit successivement à Girone, à Figuières puis à Narbonne et Nîmes avant de le ramener à Orléans en qualité de Colonel, grade auquel il est promu le 11 juin 1814.


1815. En mars, L'Empereur qui a quitté l'île d'Elbe débarque près de Cannes et marche sur Paris en passant par la route des Alpes. Le 6 mars, les bataillons du "14" sont envoyés l'arrêter . Au lieu de cela; ils reprennent la cocarde tricolore et, à partir d'Avallon, forment l'avant-garde de l'armée qui ramène l'Empereur à Paris le 20 mars 1815.
Ulm_Austerlitz_Iena_Eylau.jpgLe 18 juin, Waterloo marque la fin des 100 jours. Le 27, le colonel commandant le "14" qui sait qu'une colonne de 10 000 Autrichiens va l'attaquer le lendemain demande du secours. Mais il ne reçoit que le bulletin de la défaite de Waterloo. Quelques instants après, arrive la députation du "14" qui apporte l'Aigle remise au Champ de Mars et fait courir le bruit d'une nouvelle abdication de l'Empereur. Il lit lui-même à son régiment rassemblé le bulletin de Waterloo, présente l'Aigle et s'écrie : "Soldats du "14", voici l'Aigle. C'est au nom de la Patrie que je vous la présente, car si l'Empereur, comme on l'assure, n'est plus notre souverain, la France reste. C'est elle qui vous confie ce drapeau, il sera toujours pour vous le talisman de la victoire. Jurez que tant qu'il restera un soldat du "14" aucune main ennemie ne s'en approchera " "Nous le jurons !" répondirent tous les soldats et les officiers sortant du rang et brandissant leur épée". A ce moment arrive un courrier qui annonce l'arrivée de l'ennemi. "Tant mieux, il ne pouvait nous trouver dans de meilleures dispositions... Messieurs, reprenez vos postes !" s'écrie le Colonel. Dans les glorieux combats qui vont suivre près d'Ugine, le "14" met hors de combat 1200 autrichiens.
Après ces ultimes faits d'armes, les régiments de la Grande Armée sont dirigés sur leurs garnisons où les bataillons sont licenciés

Le 14ème régiment d'infanterie est dissous le 11 novembre 1815.

 

 

 

 

 C'est avec effet rétroactif, que la restauration régularise la situation des militaires, la date d'effet au 17 mars 1815, est fixée avant la fuite de Louis XVIII, et avant les Cent-jours et le retour de Napoléon;

 

  Gousselot-louis-honneur-1bis.jpg

   Et, comme preuve de soumission au régime,

il doit signer le serment de fidélité au Roi.

  Gousselot-louis-honneur-3.jpg

De retour à Cirfontaines en Azois, Louis Gousselot, alors âgé de trente ans, va épouser Anne Marie MOUCHOTTE qui n'a alors que 18 ans (1797-1883)

Il aura sept enfants, mais une seul fils :

- Ambroise GOUSSELOT, célibataire qui décédera chez ses parents à Cirfontaines en   Azois   à l'âge de 25 ans (1829-1854).

Deux autres filles décéderont trés jeunes:

- Marie Anne Louise Justine Joséphine GOUSSELOT, à 15 mois, (1816-1818)

- Marie Louise GOUSSELOT,décéde à dix jours (1827-1827)

Une autre fille restera célibataire et décédera chez sa mére:

- Marie Anne Louise GOUSSELOT, couturiére à Cirfontaines, décédera à 40 ans (1818-1858)

Sa fille,

- Marie Anne Marceline GOUSSELOT (1824-1900), veuve de Louis Etienne POINSOT, épousera Jean Baptiste BABOUOT, originaire de Colombey les deux égises en 1865.

En dehors de leurs naissances, je n'ai pas d'autres renseignements concernant les filles

- Marie Edmée Honorine GOUSSELOT, née le 5 août 1820 à Cirfontaines en Azois.

- Marie Anne Justine GOUSSELOT, née le 1er mars 1822 à Cirfontaines en Azois.

 

  signature.jpg

 

Louis GOUSSELOT, décédera à Cirfontaines en Azois, le 9 Août 1857, cette page est destinée à honorer le souvenir de cet ancien "grognard" de Bapoléon et de tout ceux qui ont participé à toutes ces campagnes.

 

Son épouse, Marie Anne MOUCHOTTE, décédera à son domicile Grande rue, en face de la place publique à Cirfontaines en Azois (52) le 12 mars 1883 à quatre heures du matin.

 

 

Haute-marne.jpg

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 00:33

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CAPITAIN Paul Théodore Eugéne

1894  1915

Chasseur à Pied

Mort pour la France

 

insigne-4-BCP.jpg

Nous cousinons avec Paul CAPITAIN, par la branche DIDIER, de notre arriére grand-mére paternelle née en Haute-Marne, notre ancêtre commun est Jean CAPITAIN, laboureur,qui vécut au 17éme siécle à Lavilleuve au Roi de l'arrondissement de Chaumont (52), canton de Juzennecourt.

 

Il est né le 10 décembre 1894 à Lavilleuve au Roi,où son pére Arthur y avait épousé sa mére Adrienne LAVOISY, le 5 février 1893

ancienne.jpg

Tahure.jpgDe la classe 1914, il rejoint le 4éme Bataillon de Chasseurs à Pied, qui casernait à Saint Nicolas de Port (54) au début des hostilités.

 

 

 

 

Son Bataillon participe à de trés nombreux combats, en Lorraine à Morhange, en Flandres, en Artois, de nouveau enLorraine en Juillet 1915 et en Champagne en septembre 1915. Au cours de ces combats, son Bataillon va subir d'énormes pertes, plus de mille hommes pour la seule année 1915.

  fanion-4-eme-bataillon-chasseurs-division-fer.jpg

Le Bataillon de Chasseurs à pied comprend six compagnies de 250 hommes,

une section hors- rang et une section de mitrailleuses soit un effectif d'environ 30 officiers et 1700 hommes.

 A noter que l'effectif réglementaire des bataillons de chasseurs alpins était de 32 officiers et 1550 hommes.  

   

 

 

C'est au cours de la Bataille de Champagne en septembre 1915, que le Bataillon, se trouve sur la ligne de Front dans la vallée de La Dormoise, entre les villages aujourd'hui détruits de RIPONT, coté allemand et de TAHURE coté français

Paul CAPITAIN est alors sergent

(compte tenu de son jeune âge, c'est certainement pour remplacer des hommes tués au combat)

Lors de l'offensive générale pour reprendre la deuxième ligne de front allemande le 27 septembre 1915, il est porté disparu dans la vallée de la Dormoise.(51)

Capitain-mort-pour-la-France.jpg

 

 

 

4-BCP-Journal.jpgMatricule n° 4092 au corps

 

Matricule n° 633

 

au recrutement de Neuchateau (88)

 

Classe 1914

 

 

Mort Pour La France

 

 

 

 

 

 

20080512-Lavilleneuve-au-roi--5-.JPG 

Monument au morts de Lavilleneuve au Roi

CAPITAIN Paul

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 18:14

Gabriel  CORDIER

 

1880 - 1963

 

A la citadelle de Verdun en 1915

 

1918-cordier--2-.jpg

 

Gabriel, notre grand-pére est né à Essey et Maizerais, le 31 décembre 1880.

Son pére Emile CORDIER (1853-1849) avait fuit la Moselle occupée par les Prussiens, suite à la guerre de 1870, sa mére Eugénie DIDIER (1860-1823) venait de Haute-Marne où elle était née à CHATEAUVILLAIN (52)

 

Molitor-79.jpeg

 

Gabriel, effectue son service militaire à compter du 16 novembre 1901, il est affecté comme 2éme classe à Nancy au 79° Régiment d'Infanterie.

Le 18 septembre 1904, soit aprés trois années de service, il est renvoyé dans ses foyers avec le Certificat de Bonne conduite en poche

 

Caserne Molitor du 79° RI à Nancy.

 

Il passe dans la réserve de l'armée active le 1er novembre 1904.

En 1907, du 21 août au 16 septembre, il effectue une première période d'excercices militaires au 69° R.I.

En 1911, du 6 au 2 février il effectue sa seconde période

d'exercices militaires au 79° R.I.

  79-drapeau-ri.jpeg

  La durée de la conscription,

 hors périodes de mobilisation générale,

 fut successivement :  

 

w Sans limitation de durée, de sa création à 1802

w 5 ans, de 1802 à 1818

 w 6 ans, de 1818 à 1824

w 8 ans, de 1824 à 1832
w 7 ans, de 1832 à 1868
w 5 ans, de 1868 à 1889


w 3 ans, de 1889 à 1920

 

 w 1 ou 2 ans, de 1920 à sa disparition en 1997

 

 

 

verdun-citadelle-x.jpgA la déclaration de guerre en 1914,

Il est affecté à la Citadelle de Verdun

Près de 10 000 hommes vivent en permanence dans ses entrailles travaillant à tous les services d’une armée en campagne : central téléphonique, entrepôt de nourritures et de munitions, cuisines, hôpital, boulangerie avec une production de

 28 000 rations par jour

 

Il rejoint les Compagnies d'ouvriers et d'administration  dans cette place forte 
boulangerie-1916.jpgChaque section de C.O.A est affectée à un corps d'armée dont elle portera le numéro. Des sections supplémentaires sont également mises sur pied, affectées au gouvernement militaire de paris et à principales places fortes.
(je n'ai pas réussit à ce jour à rapprocher et à identifier le chiffre 12 figurant sur son col)

 

 

 

on le retrouve aux casemates nord pendant les campagnes de 1914 à 1915

 

1915-verdun-gabriel-cordier.jpg

Photo prise en mai 1915

Gabriel CORDIER, est assit au premier rang à droite

Il tient la pancarte

 

1900-cordier-gabriel-classe-matricule-1.jpg

En 1900, sur son relevé matricule, il réside à Pont à Mousson (54) ,

sourcils noirs,

yeux bruns,

nez long,

bouche moyenne,

front ordinaire,

pieds légérement petits..!

degré d'instruction : 3

(sait lire, écrire et compter,)

Matricule n° 86 au recrutement

 1918-cordier-gabriel.jpg

 

Gabriel CORDIER avec son épouse Alice MOREL (1882-1958)

et sont fils Jean CORDIER (1910-1986)

sa fille Paulette verra le jour en 1927.

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 19:31

Henry Fernand  BIGEREL

 

1896 - 1917

Chasseur à pied

Mort pour la France

 

17-bataillon-chasseurs-pied.jpg

 

Notre ancêtre commun avec ce cousin est jean Christophe BIGEREL ( 1759-1826) de Blénod les Toul.

 

Il est né le 21 juillet 1896 à Blénod les Toul,  recruté dans  la classe 1916, il connaîtra rapidement la grand guerre.

 

Chasseur de 2éme classe à la première Compagnie du 17éme Bataillon de Chasseurs à Pied, qui deviendra Bataillon de Chasseurs Alpin en Novembre 1917.

  ramberviller 17 bcp

Au début de la grande guerre, ce bataillon réside à la caserne Gibon à Rambervillers (88)

 

Il participe aux combats de la Somme et de l'Aisne en Juin 1917,

 

Le 14 juin 1917, il est gravement blessé par un éclat  d'obus, conduit à l'ambulance 2/18 du Secteur 47 de VAUXTIN (02) il y décéde le même jour

1917 Bigerel Henry fernand

 

 Pendant la période du 6 au 25 juin 1917, son bataillon va perdre 15 tués et 48 blessés dont certains succomberont des suites de leurs blessures comme Henry Fernand.

 bigerel 17 bcp01

 

 

N° Matricule au Corps : 4138

N° Matricule au Recrutement ; 287

Bureau de TOUL (54)

Classe 1916

 

 

Mort pour la France, un mois avant ses 21 ans!

france.jpg

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