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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 12:09

Curieux cet ancêtre de ma maman Paulette CLEMENT (épouse de Jean CORDIER)

Issu d'une famille connue de Blénod les Toul, il est le fils de

Bastien BOUCHON (vers 1570-1618) ancien maire de Blénod

et de Catherine DELAHALLE (vers 1580-1618)

Blenod-les-Toul.jpg

Didier BOUCHON

Est né vers 1600 à Blénod lés Toul

    Il épouse Françoise, la fille de Claude MILLOT, syndic royal de Blénod.

Il fut lui-même tabellion de l’évéché et receveur épiscopal.

La communauté le nomma plusieurs fois syndic. Il exerçait cette charge en 1635, année où la peste sévit avec tant de rigueur dans le pays. Pendant la durée du fléau, il visitait, encourageait les malades, il ensevelissait les morts.

 

 A différentes époques, il fut député vers les chefs partisans qui, ravageaient la Lorraine et les trois-Evêchés, se retiraient ensuite dans le Luxembourg, afin de traiter avec eux des rançons à fournir par la communauté de Blénod et, de la préserver par ce moyen , du retour de ces terribles hôtes.

 

Pére de cinq enfants, dont trois encore vivants au décés de son épouse, il entreprend des études théologiques et reçoit le sacerdoce. D’abord chapelain de la paroisse de Menne dans le toulois, et de St Michel de Blénod. Il devient ensuite curé de Mont-le-Vignoble et de Gye, puis enfin de Blénod et Bulligny, jusqu’à sa mort qui arriva le 13 février 1686.

 

Par son testament, il légua 300 livres à l’église et fait remise de ses honoraires pour acheter des ornements.

Il employa en fondations pieuses et bonnes œuvres les revenus de sa place qui étaient alors considérables.

Didier BOUCHON est inhumé  dans l’avant-chœur de l’église de Blénod les Toul, entre le sanctuaire et la tombe la plus avancée des parents de Monseigneur Des Hazards

(source :notice sur le bourg de Blénod-lés-Toul de l’abbé Guillaume paru en 1843)

C’est par un de ses fils Nicolas BOUCHON (1631-1717) alors laboureur, que nous descendons.

20100521-Blenod-les-Toul--11-.JPG

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 16:04

Jean Nicolas CORDIER

Chartreux

né en 1764

En déportation à la révolution

 

 

 

chartreux-blason.jpg

 

 

Blason de l'Ordre des Chartreux

"La croix demeure, pendant que la terre tourne!"

 

Avec cet oncle nous descendons du même couple:

Philippe CORDIER (1731-1790) &

Catherine DOURCHER  (1728-1793)

Jean Nicolas CORDIER est né à Boulay (57)

le 12 juillet 1764

charteuse.jpg 

C'est dans la petite suisse lorraine,

à Rettel, en Moselle à

l'abbaye Saint-Sixte de la

Chartreuse de Rettel, que l'on retrouve

Jean Nicolas, qui aprés le postulat et le noviciat

prononce ses voeux de moine Chartreux

 

psaumes.jpgIl s'agit de

moines contemplatifs

 

Silence,

Solitude

et prières

 

Les Matines,Laudes

Prime, Tierce,

Sexte, None,

Vêpres et complis

sont les offices qui

rythment la journée.

 

 

 

 

 

 

Autel-de-la-chapelle-du-couvent-de-Rettel-57.jpg

Autel de la chapelle du couvent de Rettel

 

A la révolution, il est incarcéré à Metz,

à la maison de la Doctrine, comme suspect.

Il est condamné à la déportation par arrété

départemental du 17 Mai 1794. Il avait alors trente ans.

Les convois de déportés traversent la France,

pendant l'hivers pour rejoindre les ports de l'Atlantique

Les conditions de voyage sont difficiles, parfois à pied

pour effectuer plus de 800km.Les nuits passées en prison, les prêtres

déportés sont insultés et subissent des butalités, systématiquement dépouillés,

à d'autres endroits les habitants s'agenouillent à leur passage.

C'est sur des anciens négriers transformés en prison

aprés l'abolition de l'esclavage, que seront enfermés

 les prêtres réfractaires, ces navires retirés du service

prirent le nom de "Pontons"

En février 1795, les déportés de Rochefort, sont transférés

à Saintes, ils peuvent à nouveau célébrer le culte.

Ayant survécu à la vie sur les pontons

Jean Nicolas CORDIER, réclame son retour en Moselle

le 13 février 1795 à Saintes.

Aprés le coup d'état de Napoléon du 18 Brumaire An VIII

(9 novembre 1799)

Les persécutions des prêtres prennent fin lorsque le

Saint Siège conclut un concordat avec la France,

ratifié le 5 avril 1802

Il rentre à Metz et fait sa déclaration de

soumission, le 6 juin 1802,

devant le Préfet de la Moselle

Jean Nicolas CORDIER, est amnistiè

le 15 mars 1803 (24 ventose An XI)

 

eglise-obergailbach.jpg

Eglise dObergailbach

C'est comme desservant de la paroisse d'Obergailbach

dans l'arrondissement de Sarreguemines

en Moselle

 

 

blason rettel

 

 

 

 

 

 

 

La Chartreuse de Rettel sera

en partie détruite par les

bombardements américains

en 1944.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                    Il existe également un Jean Nicolas CORDIER (1710-1794)

Jésuite décèdés sur les pontons du navire Washington

en rade d'Aix le 30 septembre 1794, Béatifié en 1995 Originaire de la Meuse nous n'avons pas de lien de parenté

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 01:27

       Si les baptêmes, communions, mariages et sépultures rythment la vie de nos anciens, se sont les cloches qui marquent les heures et les événements quotidiens. Les grandes dates liturgiques sont l'occasion de véritables fêtes, les Rameaux qui marquent l'entrée dans la semaine sainte, le Vendredi Saint, Pâques, l'Ascension quarante jours aprés, l'Assomption, fête de Marie, la Toussaint et Noël. 
      Chaque dimanche matin, il ne viendrait à l'idée de personne de ne pas assister à la messe. Et pour les plus jeunes, les années de catéchisme, suivies de l'année de la communion avec la messe matinale quotidienne lors de la préparation.

    Difficile d'imaginer aujourd'hui, le cérémonial de la confession, où chaque semaine pour pouvoir communier, il fallait aller à "confesse" C'est à l'église, dans le confessional, sorte de petite chapelle en bois à trois place cloisonnées, qu'au milieu se tient le prêtre, qui ouvre alors une sorte de guichet grillagé, pour écouter notre confession de tout nos péchés de la semaine! la pénitence est légére, quelques priéres à réciter à genoux sur les bancs de l'église qui vue l'heure tardive du soir, m'a toujours parue lugubre à ces moments là.(certains ou certaines, préparaient la liste de leurs fautes sur un brouillon de papier, pour être sur de ne rien oublier..)

                                                                        Petits chanteurs à la Croix de Bois
                                                                                                                Nancy 1955
      Si le jeudi matin(jour sans école) était consacré au catéchiste et à une petite messe, l'aprés midi était consacrée au patronage avec des randonnées pédestres tout autour de Nancy à la belle saison, et par la projection de films muet en hivers, c'est là que j'ai vu tous les Laurel et Hardi, ainsi que Charlot.
     Ensuite pour les plus grands, il y avait les scouts comme pour Jean CORDIER qui participait vers 1926 à la troupe Saint Louis numéro un à Conflans, quant à moi j'étais membre des Coeurs Vaillants et également membre des petits chanteurs à la Croix de Bois de la manécanterie Sainte Jeanne d'Arc de la paroisse Saint Joseph à Nancy.

 

     Chaque "bonne famille" a son religieux, mais comme nous pourrons le  voir dans de prochains articles, les origines des religieux d'alors peuvent être bien différentes.

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