Marguerite CORDIER
Marguerite CORDIER
Ce cousin est issu de la branche maternelle de Paulette CORDIER née CLEMENT, notre maman.
C'est par la lignée PERRIN, BIGEREL et MOREAUX dans le Pays de Colombey et de Blénod les Toul que nous cousinons.
Prosper Emile BOUCHON est né le 1er septembre 1852 à Blénod les Toul,
son pére BOUCHON Prosper Arséne (né en 1828) est alors cultivateur, alors que sa mére BASTIEN Clotilde (née en 1852) est vigneronne.
Sur son acte de naissance, nous retrouvons comme témoin, Aristide Renaud BOUCHON (1794-1868) titulaire de la médaille de Ste Héléne et ancien sergent au 6éme voltigeurs de la jeune garde pendant la période de 1813 à 1815, et devenu cultivateur.
Sa fiche matricule indique un homme aux cheveux et sourcils blonds, au front bombé,un nez gros et une bouche moyenne, un visage plein au menton rond et il mesure 1,65 m
Le 23 Août 1872, il s'engage pour deux ans et on le retrouve comme soldat de 2éme classe au 33éme Régiment d'infanterie de ligne au quartier de l'esplanade à Arras (caserne qui prendra le nom de Schramm.) .Il sera succesivement caporal, sergent fourrier, sergent de 2éme classe et sergent major.
En septembre 1879, il rejoint, la 23éme section des Commis Ouvriers militaires d'administration des Subsistances miltaires, comme éléve d'administration. Ensuite la 5éme Section C.O.A. des subsistances, il est promu adjudant d'administration en second en Août 1880.
En campagne en Algérie, de juillet 1881 à Mai 1884, lors des mouvements insurectionnels dans le sud Oranais. Il est en résidence à Tiaret.
Aprés avoir reçu l'autorisation ministérielle en septembre 1882, il épouse à Bastia (Haute Corse) Joséphine LUSINCHI, fille d'un entrepreneur, et dont le frére est un ami du marié car ils ont le même parcours de formation et de séjour en Algérie (titulaire aussi de la Légion d'honneur: Augustin LUSINCHI 1855-1921)
Ce mariage est célébré à Bastia le 23 novembre 1882, à l'occasion d'une permission spéciale. (un contrat de mariage est établi par Maître Bartoli, notaire à Bastia)
En décembre 1885, il est promu Officier d'administration de 1ére Classe, et en 1894, il est décoré de la Médaille Coloniale, agrafe "Algérie" qui vient d'êtrecrée pour récompenser les services militaires dans les colonies résultant de la participation à des opérations de guerre dans une colonie ou un pays de protectorat.
En Mai 1900 à Bourges, il est promu Officier d'administration de 1ére Classe, comme gestionnaire des vivres au service des subsistances militaires.
Le 30 décembre 1902 il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par le Ministre de la Guerre, et, sa décoration lui est remise devant la garnison à Bourges le 3 janvier 1903, par le Général RAU, commandant le 8éme Corps d'Armée.
"Au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,nous vous faisons Chevalier de la Légion d'Honneur"
Prosper Emile BOUCHON décéde en 1926.
Maurice CORDIER 1886 - 1967
Notre Grand-oncle du Boulevard Jean-Jaurés
NANCY
(blessé et fait prisonnier à la bataille de Morhange)
Maurice dit "Oncle Maurice" voit le jour à Essey et Maizerais le 27 juillet 1886, son frére Gabriel, notre grand pére est alors agé de six ans. Emile son pére est épicier.
Il épouse Alice MACRE en 1913 à Blénod les Toul (54), il aura un enfant Pierre né le 17 mars 1914 à Essey, qui décédera à Essey le 7 octobre 1914, aprés le départ de son pére pour la grande guerre.
Le 1er Août 1914 à 15h55, l'ordre de mobilisation générale parvient à Nancy, les affiches sont partout dans nos campagnes.
Maurice CORDIER comme tous les hommes nés entre 1881 et 1890, fait partie de la Réserve de l'Armée active. Il a reçu l'ordre de mobilisation, transmis par le Maire.
Par la tacot de Thiaucourt avec sa halte à Essey, il était facile de rejoindre rapidement Toul. Le 160éme Régiment d'infanterie a déjà quitté ses baraquements d'Ecrouves, pour assurer la sécurité de la frontiére.
Le 160éme R.I. avec le 156éme R.I. forment la 78éme brigade d'Infanterie, rattachée à la 39éme division d'infanterie qui est rattachée au XXéme corps d'armée commandée par le Général Foch.
L'équipement du fantassin consiste en une grosse capote en pleine canicule du mois d'Août 1914 et du pantalon rouge garance qui fit de nos soldats des cibles idéales pour les mitrailleuses allemandes!
Le 19 août 1914, à 7 heures du matin, le régiment qui a stationné quelques jours à Vic, se met en route vers Morhange et le signal de Marthil. La journée de marche est rendue fatiguante par la longueur de l'étape et la chaleur étouffante. Les sacs commencent à peser lourd sur le dos des fantassins, engoncés dans leurs chemises de flanelle.
A l'approche de Marthil,le régiment essuie des coups de feu et l'un tue le Capitaine BREYNAT, première victime du 160éme RI. Les coups de feu sont bientôt suivis de tirs d'obus allemands, mais le régiment réussi cependant à occuper la position de Marthil sans difficultés majeures.
Mais au matin du 20 août,l'ennemi qui avait fini par attirer les troupes françaises là où il voulait les anéantir, contre-attaque avec énergie. Dés le matin les canons et obusiers allemands yonnent et font des ravages parmis les rangs. Lorsqu'ils finissent par se taire, c'est au tour de l'infanterie allemande d'entrer en action et de refouler le 160éme dont la progression est irrémédiablement stoppée.
Le régiment subit au cours de cette journée de lourdes pertes, prés de 33 officiers et 1800 hommes sont mis hors de combat, dont le caporal Maurice CORDIER, blessé et fait prisonnier, pour qui la grande guerre n'aura duré que moins d'un mois, mais qui sera suivie de plus de quatre année de détention en Allemagne.
C'est dans la cour de la caserne de Morhange, que les allemands regroupent les blessés français.
Dans ce petit bourg de Morhange, Maurice CORDIER, n'imagine pas qu'au milieu du 18éme siécle, un de ses ancêtres CORDIER, est venu prendre épouse à Morhange où il aura plus de cinq cents descendants qui sont presque tous restés sur place àprés le conflit de 1870. Certains de ces fils portent l'uniforme prussien!
Dans cette caserne de Morhange,les morts cotoient les blessés.
Maurice ne sait pas non plus qu'un de ses cousins éloignés: le Capitaine Jean KAUFMANT du 79éme RI (fils du Général Joseph Kaufmant, notre cousin par alliance.)blessé à la tête agonise dans les bras de son frére Pierre son cadet d'un an, lui aussi Saint-Cyrien, chef de section au 69éme RI. La bataille de Morhange aura été terrible.
Maurice nous dira toujours qu'il a été bien soigné et bien traité par les allemands, celà n'a pas toujours été le cas et il y a eu de nombreuses exécutions sommaires de blessés et de prisonniers.
Maurice dont le papa était né à Boulay avant la guerre de 1870, connaissait-il quelques bases d'allemand, celà est possible.
Prisonnier quelque part en allemagne
En mai et juin 1915, on retrouve sa trace dans un camp de prisonniers à Stuttgart
Pendant ce temps là, en janvier 1915, son épouse Alice MACRE, qui a perdu son fils de quelques mois,rejoint Nancy depuis Essey et Maizerais en compagnie de ses beaux-parents Emile CORDIER et Eugénie DIDIER en transitant par la Suisse comme tous les évacués des zones occupées proche des combats.
Le passage par la Suisse s'effectue sans encombre et l'accueil de la Croix Rouge est chaleureux. En cette même année notre grand Mére Alice MOREL-CORDIER et son fils Jean, notre papa, transiteront aussi par la Suisse pour rejoindre Limoux.
Libéré à la fin de la guerre, Maurice restera dans la branche de l'épicerie, il sera représentant à Nancy chez Louis Dix-Neuf de Félix Potin. A cette époque, il a déjà une voiture, ce qui est exceptionnel pour cette période. Il voyagera beaucoup.
Nancy : 4 Bld Jean-Jaurés
Logement au 2éme étage
Dans les années cinquantes, nous allions trés souvent chez cet arriére-grand oncle qui habitait au 4 du boulevard jean Jaurés tout prés de nous qui étions rue Villebois Mareuil.
Nous avons de trés nombreux souvenirs sur cette époque,où le rituel de l'absinthe avec l'eau versée sur le sucre m'impressionnait toujours, ainsi que le petit poêle à bois en faïence verte que Maurice chargeait avec du bois qu'il entreposait au grenier, aprés l'avoir monté à la corde par la cage d'escalier. Que de peurs dans cet escalier qui n'avait pas de fenêtre et donc toujours dans le noir!
Arrivés dans le petit appartement de deux piéces, souvent la table était recouverte de pâtes fraîches en train de sécher (une spécialité de Maurice!) Alice les poussait délicatement pour me laisser un petit emplacement , sur les genoux de maman, j'avais alors le droit de jouer avec deux horribles statuettes en bois qui représentaient,je crois des chouettes!
Si la table était libre, Maurice sortait "ses" cartes Michelin d'avant guerre qu'il conservait précieusement et voilà comment nous voyagions! Avant de repartir il ouvrait grand ses placards aux lourdes portes en bois pour nous montrer son stock d'épicerie la fin de la guerre, ses privations et le rationnement n'étaient pas encore loin.
Je n'ai pas en mémoire avoir été dans la chambre, qui me tentait pour voir le balcon!
Nancy 1949: Jean, Maurice et Gabriel Cordier à la communion
Alors qu'il avait largement passé l'âge de la retraite, Maurice CORDIER effectuait de petits travaux de bureau pour le compte du service des impôts, sa belle écriture l'avait fait embaucher pour rédiger à la plume les feuilles jaunes (à l'époque), de notification des impôts locaux. Il connaissait ainsi tout sur les impôts des habitants du quartier....
Il décéde un peu avant ses quatre vingt un ans, à Nancy, aprés la cérémonie à L"église Saint Joseph, il repose maintenant au cimetiére du Sud à proximité de notre tombe familiale.
Nous garderons toujours le souvenir de cet homme toujours accueillant, souriant et plein de vie.
Bibliographie:
Histoire du 160éme Régiment d'infanterie.
http://www.160eri.webuda.com
La bataille de Morhange de André BELLARD.
La Gazette des Ardennes.
Fête des pères 17 juin 2012
Jean CORDIER
1910 - 1986
Déja plus d'un quart de siécle que tu nous as quitté et l'enfant que maman tenais dans ses bras à la fin la seconde guerre mondiale, est maintenant devenu à son tour un grand-pére. Mais tu lui manques encore....
Aujourd'hui, fête de tous les papas,
je pense à toi,
je t'aime bien fort,
à tous les Papas :
Bonne fête !
Foudroyant
Torpilleur d'Escadre de 1500 t de type adroit.
Les vingt six torpilleurs de la classe dites des "1500 tonnes"ont été mis en chantier en quatre tranches de 1924 à 1926
C'est sur ce navire que Jean CORDIER (1910-1986) a servi entre 1931 et 1932.
Pour servir sur un navire en habitant la Lorraine, il fallait du piston! nous avons le souvenir d'une recommandation venue d'un parent général, il pourrait s'agir du général Joseph KAUFMANT (1854-1931) né à Corny (Moselle) avec qui nous cousinons par son épouse Marie GABRIEL. (branche familiale: CORDIER-NANUS)
Pour sa construction le torpilleur a été mis sur cale à Bordeaux en 1927,(chantiers D.B.B. Dyle et Bacalan Bordeaux) il est lancé le 24 avril 1929, il sera mis en service et, incorporé dans la 2éme division de torpilleurs à Cherbourg en 1930. En 1931, il porte le numéro 96 que Jean connaîtra.
Caractéristiques:
1378 tonnes 35 000 cv 33 noeuds 2 hélices
longueur 107 m largeur 10 m
4 piéces de 130 mm Tourelles simples 2 canons de 37 mm
4 mitrailleuses de 13 mm 6 tubes lance-torpilles
3 chaudiéres 340 toones de combustible
7 officiers et 133 matelots
le numéro peint sur sa coque change plusieurs fois: 96 en 1931, 43 en 1936, T52 en 1939.
Jean CORDIER, sera incorporé à Cherbourg, où dés les premiers jours il sera chargé de la garde des "taulards", aprés des tests négatifs pour être sous-marinier (il saignait du nez....) il est affecté sur la "Foudroyant" à la salle des machines, travail pénible à la chaleur.
Si ces bâtiments étaient relativement adaptés contre le froid, ils ne l'étaient pas du tout contre la chaleur, pendant les séjours en afrique du nord les hommes crochaient leurs hamacs à l'extérieur pour trouver un peu de fraîcheur.
Le Foudroyant va faire partie de la 9éme division de torpilleurs, dans la ère escadrille de la première escadre de torpilleurs de la flottille de Méditerranée. à l'occasion de cette période d'instruction imposée aux nouveaux torpilleurs par des exercices en mer.
En avril 1931, le Foudroyant aura l'honneur de recevoir pour une prise d'armes, le Président de la République Gaston Doumergue en voyage officiel à Bizerte en Tunisie.
Jean CORDIER, embarquera sur le Foudroyant vers mai 1931,
16/11/1931 Palma de Majorque
Phillipeville (Skikda) quai des torpilleurs, Ferryville (Menzel-Bourguiba) premier arsenal militaire d'Afrique proche de Bizerte (base navale).
Ce service militaire dans la "Royale" aura marqué un passage important de sa vie, où les souvenirs étaient vivaces et les anecdotes nombreuses.
Son seul grand regret, toutes les photos qu'il avait de cette période ont été abandonnées sur une route par notre maman sur les routes de l'éxode en 1940, elle voulait les sauvegarder, le sort en a décidé autrement.
Toute sa vie, il aura sous les yeux sur le mur du salon ou de sa chambre cette photo souvenir de son navire et de sa photo à vingt et un ans.
Quant à moi, j'ai encore son ceinturon et son sac à paquetage de l'époque qu'il avait peint. (souvenir appelé à disparaître qui n'aura plus de signification)
Aprés le départ de Jean, le Foudroyant continuera à naviguer en Méditerranée. En 1936, il rejoint l'Escadre de l'Atlantique. Au début de l'année 1939, il participe aux évacuations de Valence (Espagne).
En automne 1939, il escorte des batiments de Brest à Casablanca et à Gibraltar. Il assure également la protection de trains de péniches du Rhin, évacuées de Hollande entre Dunkerque et Le Havre.
En février 1940, il escorte le pétrolier Tarn de Dunkerque à Cherbourg. Il participe à la recherche de navires allemands au large d'Ostende, il s'échoue sur un banc ded sable et parvient à se libérer.
Le 26 mars, le Foudroyant, transporte à Douvres l'amiral Darlan qui va participer au conseil Suprême où il est question des Pays Scandinaves.
En avril et mai 1940, c'est la campagne de Norvége,il fait partie du corps expéditionnaire crée pour soutenir la Finlande agressée par l'URSS, puis par l'allemagne. Le Foudroyant subira de nombreuses attaques aériennes .
De retour le 22 mai 1940 à Cherbourg, il sera prêt pour participer à la bataille de France.
En Juin 1940, il effectue des navettes de transport de personnels entre Dunkerque et Douvres,le 1er juin, il est attaqué par une nuée de stukas avions allemands de combat en piqués (« Sturzkampfflugzeug ») une quinzaine d'entre eux s'attaquent au torpilleur Foudroyant. C'est en chantant la Marseillaise que l'équipage évacue le navire, il y aura une vingtaine de disparus.
1940 Le Foudroyant coulé devant Dunkerque (marque T52)
Aujourd'hui, son épave proche de Dunkerque, fait encore l'objet d'observations de la part des plongeurs de Dunkerque, les rangées d'obus et de caisses de munitions sont encore visibles, le mazout est encore contenu dans ses entrailles, la quille de la partie avant est presqu'intacte à 28 métres de profondeur
Sources:
Le livre d'Or du Foudroyant exemplaire n°53/500 imprimé en 1941 par les services de presse de l'amirauté française. (à disposition)
Les torpilleurs de type Adroit: Editions marines,décembre 2002, Marc Saibène.
Le site des chercheurs plongeurs d'épaves:
http://dkepaves.free.fr/html/foudroyant.htm
Le site du service historique de la défense: plans et notices
Fonctions gouvernementales :
Ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Léon Blum (décembre 1946 à janvier 1947)
Secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement Robert Schuman (1948)
Secrétaire d'État aux Forces armées du gouvernement H. Queuille (1948 - 1949)
Secrétaire d'État aux Forces armées du gouvernement G. Bidault (1949 - 1950)
Secrétaire d'État aux Forces armées du gouvernement René Pleven (1950 - 1951)
Secrétaire d'État aux Forces armées du gouvernement Henri Queuille (1951)
Secrétaire d'État à la Terre du gouvernement Guy Mollet (1956 - 1957)
Ministre du Sahara du gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury (1957)
Ministre du Sahara du gouvernement Félix Gaillard (1957 - 1958)
Ministre d'État du gouvernement Pierre Pflimlin (du 17 mai au 1er juin 1958)
Ministre sans portefeuille du gouvernement Charles de Gaulle (du 1er au 3 juin 1958)
Ministre du Sahara du gouvernement Charles de Gaulle (1958 - 1959)
Autres mandats :
Député (Front populaire) de la Somme (1936-1942)
Député (SFIO) de la Somme (1945-1977)
Sénateur de la Somme (1977-1995)
Conseiller général, président du Conseil Général de la Somme (1945-1988)
Maire d'Abbeville (Somme) (1947-1989)
Vice-président de l'Assemblée nationale (1967-1968, puis 1970-1971)
Président du Conseil régional de Picardie (1978-1979)
Il décéde le 23 novembre 1995 à Abbeville (80) à 86 ans.
Raymond POINCARE 1860 - 1934
Curieux cet ancêtre de ma maman Paulette CLEMENT (épouse de Jean CORDIER)
Issu d'une famille connue de Blénod les Toul, il est le fils de
Bastien BOUCHON (vers 1570-1618) ancien maire de Blénod
et de Catherine DELAHALLE (vers 1580-1618)
Didier BOUCHON
Est né vers 1600 à Blénod lés Toul
Il fut lui-même tabellion de l’évéché et receveur épiscopal.
La communauté le nomma plusieurs fois syndic. Il exerçait cette charge en 1635, année où la peste sévit avec tant de rigueur dans le pays. Pendant la durée du fléau, il visitait, encourageait les malades, il ensevelissait les morts.
A différentes époques, il fut député vers les chefs partisans qui, ravageaient la Lorraine et les trois-Evêchés, se retiraient ensuite dans le Luxembourg, afin de traiter avec eux des rançons à fournir par la communauté de Blénod et, de la préserver par ce moyen , du retour de ces terribles hôtes.
Pére de cinq enfants, dont trois encore vivants au décés de son épouse, il entreprend des études théologiques et reçoit le sacerdoce. D’abord chapelain de la paroisse de Menne dans le toulois, et de St Michel de Blénod. Il devient ensuite curé de Mont-le-Vignoble et de Gye, puis enfin de Blénod et Bulligny, jusqu’à sa mort qui arriva le 13 février 1686.
Par son testament, il légua 300 livres à l’église et fait remise de ses honoraires pour acheter des ornements.
Il employa en fondations pieuses et bonnes œuvres les revenus de sa place qui étaient alors considérables.
Didier BOUCHON est inhumé dans l’avant-chœur de l’église de Blénod les Toul, entre le sanctuaire et la tombe la plus avancée des parents de Monseigneur Des Hazards
(source :notice sur le bourg de Blénod-lés-Toul de l’abbé Guillaume paru en 1843)
C’est par un de ses fils Nicolas BOUCHON (1631-1717) alors laboureur, que nous descendons.
Né à Boulay (57) en 1824,
Boulay Moselle
Fils de Joseph CORDIER (1791-1882) ancien Grognard de l'empereur Napoléon,
et de Marie Anne BETTINGER (1791-1870)
il épouse en en 1850 à Boulay (57) Barbe Julie NANUS (1830-1875) fille d'un douanier
Ce couple aura six enfants :
- Virginie Catherine née en 1852.
- Emile Anne Aimé né en 1853.
- Edmond Joseph né en 1855.
- Nicolas Jullien né en 1857.
- Marie Mathilde née en 1859.
- Louis Eugénes né en 1860.
Aprés la défaite de 1870, il opte pour la nationalité française, et quitte sa terre natale devenue prussienne, pour s'installer à Thiaucourt (54) pas loin de cette nouvelle frontière, avec le secret espoir de retourner chez lui.
Son épouse Barbe décéde en 1875
Cimetière de Thiaucourt en 2007 : Barbe NANUS
Jean Nicolas se remarie à Thiaucourt en 1880 avec Catherine FRANCOIS (née en 1830 à Thiaucourt)(veuve de Rémy LOMBARD)
Jean Nicolas décéde à Thiaucourt le 7 octobre 1914, au moment de combats allemands à Thiaucourt, nous ne savons pas exactement les circonstances ou les causes de sa mort.
Né en 1792 à Bouillonville (54), n otre ancêtre commun est son grand-pére Christophe FOUILLOT (1715) qui est également l'ascendant de la branche MOREL ma grand-mére paternelle.
Registre de Bouillonville
Jean-Baptiste FOUILLOT, sera militaire,
Soldat au 4éme de ligne, il participe à la campagne d'Allemagne en 1813 et à celle de France en 1814, où il vivra la fin de l'épopée de Napoléon.
Ensuite il est soldat à la légion de la Meurthe en 1814, pour être promu sergent en 1824 au 52éme de ligne.
Il y fera toute sa carriére militaire pour prendre sa retraite en 1848 à Thiaucourt (54)
Chevalier de la légion d'Honneur en 1847, il sera également décoré de la médaille de Ste Hélène en 1857.
Rentré au pays il se marie à Thiaucourt en 1850 avec une dame d'Euvezin (54) : Marguerite LOUSTE (née en 1794)
Veuf, il décédera le 10 janvier 1880 à Jaulny (54)
On trouve trace de sa pension dans le bulletin des lois lors de sa retraite pour 336 francs à compter du 16 octobre 1848,
dont trois ans de campagne et plus de 30 ans de service.
On le retrouve dans le tableau d'honneur des grognards les plus anciens.